News:
- Octobre 2016: Le 16, l’atterrisseur Schiaparelli s’est séparé du satellite TGO, 3 jours avant son atterrissage, il devait atterrir dans l’atmosphère martienne (le 19 à 17:42) à la vitesse d’environ 21.000 km/h dans Meridiani Planum, une plaine s’étendant sur 1.100 km, dans la région d’Arabia Terra (même endroit que Curiosity). Plus de détails ici. Tout semblait ok, mais le signal a été perdu au moment de l’atterrissage (un bogue informatique?). 3 sondes en orbite devaient pouvoir contrôler sa descente: les deux engins américains MAVEN et Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) et la sonde européenne Mars Express. C’est après le largage du parachute que les choses ne se soient pas passées comme attendues (on dispose tout de même de 600 MB de données). Au final, le point d’impact n’est qu’à 5,4 km du centre de l’ellipse visée et se situe à 40 km à l’Ouest du point d’arrivée du rover Opportunity (voir vidéo ESA, 8 min). Toutefois, cela ne remet pas en cause la mission de 2020.
- Mars 2016: Lancement du TGO et de Schiaparelli. Le Rover sera lancé en 2020 (vidéo de présentation)
Autres missions, mais relatives à la détection de méthane:
- Juin 2014: Curiosity embarque un spectromètre TLS qui est laser ajustable qui s’accorde dans l’infrarouge à 3,3 microns, ce qui correspond à un ensemble de bandes d’absorption du méthane et dont l’intensité au travers de la cellule de prélèvement atmosphérique varie avec l’abondance de ce gaz. Après 600j de mission et 13 mesures, il semble que le méthane est parfois produit ou libéré près du cratère de Gale, de façon sporadique, et qu’il se disperse rapidement lorsque ces épisodes cessent.
- Mars 2004: Le spectromètre FPS de l’orbiteur Mars Express détecte la présence de petites quantités de méthane (1 molécule pour 1 milliard, 1780 fois moins que sur Terre) dans l’atmosphère (200x moins dense que sur Terre). La présence de ce gaz (durée de vie de 440 ans / 300 dans l’atm martienne), ne peut avoir qu’une origine volcanique ou bactérienne (problème de l’incertitude due à la sensibilité du capteur en limite).
Infos:
- 2 missions spatiale de l’ESA avec une participation importante de l’agence spatiale russe Roscosmos.
- Objectif: Présentation en vidéo - étude de l’atmosphère de Mars en particulier la détermination de l’origine du méthane trouvé à l’état de trace ainsi que la recherche d’indices d’une vie passée ou présente sur la planète (“Exo” pour Exobiologie). La carte de la concentration de méthane dans l’atmosphère de Mars montre une grande disparité spatiale, qui reste incomprise.
- L’orbiteur (TGO pour Trace Gaz Orbiter) sert de relai de communication entre les engins au sol et la Terre. Analyse l’atmosphère martienne. Dispose d’une antenne parabolique grand gain de 2,2 mètres de diamètre orientable avec deux degrés de liberté.
- Schiaparelli est un atterrisseur expérimental (577 kg)
- Le rover ExoMars (300 kg). qui emporte une foreuse capable de ramener une carotte prélevée jusqu’à 2 mètres de profondeur, au maximum, et un laboratoire capable d’analyser l’échantillon et d’identifier des marqueurs biochimiques. Le rover embarque également des instruments pour identifier la présence d’eau ou de matériaux hydratés, des caméras et des spectromètres.
- Sur le site de l’ESA, description des installation techniques et playlist Youtube dédiée.
- Présentation du programme sur Futura Sciences.
- Page wikipédia du programme