L’IGF‑1 est une hormone est majoritairement sécrétée par le foie, grâce à la stimulation de ce dernier par l’hormone de croissance (ou GH). Elle est libérée dans la circulation sanguine. Sa structure chimique semblable à celle de la proinsuline: un peptide linéaire de 70 acides aminés. Chez l’Homme, le gène codant pour l’IGF‑1 se trouve sur le chromosome 12.
News:
- Aout 2010: Des études sur la mouche drosophile montrent l’le rôle d’IGF‑1 dans la longévité.
- Octobre 2008: IGF‑1, synthétisée au début de la vie pour se développer et grandir, contrôle également la durée de vie. L’équipe de Martin Holzenberger, de l’Unité inserm 893, à Paris, a conclu que la croissance limite la longévité, du moins chez la souris: des souris plus petites, vivant 10% + longtemps, mais aussi une mortalité 6x moindre. Voir cet article (PDF, 158Ko).
- Mars 2008: Une équipe californienne a mis en évidence une altération génétique du récepteur de l’IGF‑1 notablement plus fréquente dans un groupe de 384 centenaires, en comparaison d’un groupe témoin.
- Mai 2007: L’équipe d’Andrew Dillin (Salk Institute, La Jolla, USA) a étudié le mécanisme d’IGF‑1 chez le ver Caenorhabditis elegans. Deux de ces protéines, SMK‑1 et DAF-16, semblent réguler l’expression de gènes liés à la longévité. Puis, ils ont ils ont isolé le gène PHA‑4. Sans lui, l’effet de la restriction calorique sur la longévité disparaît. En revanche si l’expression du gène PHA‑4 est stimulée les effets de la diète augmentent. Le gène PHA‑4 a trois équivalents chez l’homme, des gènes qui appartiennent à la famille des FoxA.
- 1987: IGF‑1 découverte par l’équipe du Dr Mike Davis (Imperial College of London, Royaume-Uni) conjointement à celle du Pr Robin Jokin (INSERM de Toulouse).
Ressources et sites:
- Page wikipédia dédié.
- La restriction calorique réduit la concentration sanguine d’IGF‑1. Voir article.