Le bouclier obscur de John Lang (Naheulbeuk)

par | 6 Nov 2022

Après cette interview de John Lang que vous pourrez trouver dans un gros dossier en 2 parties dans les numéros #15 et #16 du magazine, j’ai eu envie de lire Le Bouclier Obscur, ce roman fantastique écrit par John et publié en 2006 chez Rivière Blanche. Loin de l’univers de Naheulbeuk, John nous entraine dans une histoire relativement noire qui se déroule à notre époque…

Sur l’auteur et la genèse du livre

C’est le premier roman de John Lang, plus connu sous le nom de Pen of Chaos pour ses célèbres aventures du Donjon de Naheulbeuk. Sur son site, l’auteur dit : « J’ai commencé la rédaction de ce bouquin en 1996 (ce qui explique également son côté un peu « daté » au niveau des technologies informatiques utilisées…), puis il a traîné aux deux tiers fini pendant trois ans dans un répertoire de mon ordinateur. Je l’ai alors achevé sur un coup de nerfs, après l’avoir relu et corrigé, et avoir reçu les commentaires de quelques amis recrutés comme testeurs. J’y ai mis beaucoup d’énergie et de travail, et j’espère vous faire partager un récit assez palpitant et glauque, divertissant et original. Mon but avec ce livre est de faire découvrir aux gens le courant littéraire « terreur-fantastique », dont beaucoup ignorent l’existence. Après quelques années d’errance, Le Bouclier Obscur a été rendu disponible en version papier chez Rivière Blanche (ISBN 1-932983-31-7), puis aux Éditions Physalis. Vous pouvez voir ci-dessous les anciennes couvertures, sur l’édition RB qu’on peut encore trouver en fouinant.« 

Alors, depuis, il est de nouveau édité chez ActuFS, c’est là que j’ai eu mon exemplaire. Dans cet article, l’auteur relate les étapes de la création de son roman.

Le livre

Au temps des grands démons et des sorciers aux pratiques étranges, les hommes scellèrent des pactes depuis lors noyés dans les ténèbres. Mais ce qui est perdu peut être retrouvé, et lorsque des êtres d’une cruauté défiant l’imagination investissent notre époque, l’incarnation d’un mal ancien et redoutable va forcer un jeune homme à redécouvrir LE BOUCLIER OBSCUR…

Sur le site de l’éditeur, on trouve : « En voulant dépanner l’ordinateur d’un prêtre, Uther, jeune prof en informatique qui menait jusqu’ici une vie on ne peut plus banale, ne se doutait pas qu’il allait ouvrir la boîte de Pandore. Ce qui ne devait être qu’une simple éradication d’un virus particulièrement retors va vite prendre une tout autre ampleur lorsque le corps du père Alexandre est retrouvé atrocement mutilé à son domicile. Car il se pourrait bien qu’un démon se soit invoqué directement depuis la machine. S’engage alors une course contre-la-montre, afin d’empêcher Paris de devenir le dixième cercle des Enfers… »

Mon avis

Bon, déjà, ne lisez-pas ce livre pour y retrouver une ambiance à la Naheulbeuk… c’est pas du tout l’ambiance. C’est plutôt l’ambiance exorciste avec des démons infernaux, des viscères, des mutilations, du sang et des morts… beaucoup de morts. Bon, personnellement, ce n’est pas le genre de choses qui me rebute. D’ailleurs, j’ai vraiment apprécié cette lente progression au cœur de l’université où la plupart des affrontements vont avoir lieu. Les scènes gores sont justement décrites avec brio, sans s’attarder trop longtemps sur le côté « dégueux », mais en décrivant l’horreur de la situation. Sur l’aspect « organisation internationale », ok, c’est beaucoup plus simple que ce que les fictions historiques aiment nous abreuver depuis quelques années… L’histoire est assez linéaire mais bien rythmée, on voyage peu, mais il y a quelques rebondissements intéressants – l’histoire a tendance à s’emballer d’ailleurs ce qui fait qu’on a du mal à poser le bouquin 😉

C’est agréable à lire et on enquille rapidement les pages. Le seul bémol pour moi, ce sont les premiers chapitres. On y découvre un jeune professeur assez geek qui aime bien regarder les jeunes filles durant ses cours (oh l’autre, le coincé du …) et faire pote avec ses élèves. J’ai hésité entre le côté malsain et réaliste de la chose, et cela m’a fortement rappelé mon prof de Philo qui se tapait certaines filles du collège aux yeux de tous (non, tout le monde savait, mais ils ne faisaient pas cela devant tout le monde quand même !) dans un établissement privé catholique. J’avais un peu peur que tout le livre soit ainsi, mais heureusement, ce n’est pas le cas. En gros, si John sort un autre roman dans ce genre, on le lira avec plaisir.

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